logo-vence-tourisme

Bureau d'Information de Vence :
Villa Alexandrine
Place du Grand Jardin
06140 Vence

+ 33(0)4 93 58 06 38
info.vence@nicecotedazurtourisme.com

Janvier, février, mars, novembre, décembre
Ouvert du lundi au samedi
de 9h à 17h
Avril, mai, juin, septembre, octobre
Ouvert du lundi au samedi
de 9h à 13h et de 14h à 18h
Juillet août
Ouvert du lundi au samedi
de 9h à 18h
Le dimanche : de 10h à 14h
de 9h à 17h

Suivez-nous

GO UP
Image Alt

Exposition : Gérard Seree

Du 3 au 25 septembre 2024

Exposition : Gérard Seree

Exposition : Gérard Seree


Du 3O septembre au 21 octobre 2024

Vernissage le 5 octobre à 12h

« Je nais à Évreux le 6 février 1949. Je vis et travaille à Nice et à Cuébris.Mon travail est actuellement présent dans de nombreuses collections privées et publiques françaises et internationales.
La passion pour l’art se déclare dans un contexte de rude apprentissage de la vie. La recherche du mystère pictural s’affine très tôt. Premières peintures sur toile à l’age de douze ans, d’après Picasso et Chagall.
Mon père veut me placer dans une ferme pour que je m’occupe des cochons. Je refuse ce travail il me fait embaucher à la minoterie d’Évreux. Je deviens aide Meunier, avec mon salaire je prends des cours de peinture avec Michel Saillours. A la M J C où je vais aux cours de dessin, de Mme Solange Beaudoux. J’assiste à une conférence de Lanza Del Vasto. Elle m’impressionne pour son esprit non violent ! Je passe de temps en temps, chez un ami poète

Maurice Canot qui me lit ses poèmes. Avec lui j’aimais écoute les polonaises de Frédéric Chopin et fume des petits cigares Davidoff. Je fais des promenades solitaires dans la forêt de Navarre, je vais souvent jusqu’à la mare aux biches.
Première voyage en auto-stop pour découvrir la côte Basque.Virée jusqu’à San Sebatien. J’admire El Cordobés. Je passe un diplôme de tauromachie à Benidorm en 1966. Je passe un C.A.P de peintre en bâtiment dans un centre F.P.A. Je fait ma première exposition à Évreux paysages et natures mortes. Je vais à Paris voir la rétrospective de Chaïm Soutine aux Jeux de Paume. Mon admiration pour sa force pictural l’énergie qu’il y a dans son travail ainsi que sa pâte sa matière particulièrement sa série des Bœufs écorchés, et son Groom. Soutine ne m’a jamais quitté. J’admire aussi Gauguin, pour sa force de caractère, lui qui quitte travail, famille pour Tahiti. A cette époque je découvre aussi le travail de Paul Klé, Mondrian, Matisse, Robert et Sonia Delaunay, Delacroix, Goya, Velázquez Rembrandt et beaucoup d’autres. 66 Premier séjour à Nice. Pour gagner ma vie je fais des craies sur le trottoir. Ma première nuit je la passe dans le vieux Nice à l’asile de nuit, je poursuis mon voyage direction Valence. A Alicante je commence à faire une craie sur le trottoir interdite sous Franco. La population saluait les curés et les militaires. A Madrid je reste reste dans une famille madrilène, j’apprends à boire à la rota. Visite le Prado ému devant les Goya et les Velázquez. Au Portugal je passe à Lisbonne, Nazaret. De retour en France. Je fais mes premières vendanges à côté de Narbonne aux Sommailles, petit village Provençal. Je rencontre Claude Ouvrard avec qui je me lie d’amitié. Le soir, un troupeau de moutons traverse le bourg. Je vais aussi d’Évreux à Honfleur et Trouville en mobylette pour peindre les ports. 67 Voyage de deux mois et demi jusqu’aux Moyen-Orient, traversée de l’Italie l’ex Yougoslavie, jusqu’à Athènes où je prends un bateau pour Beyrouth, escale à Alexandrie pour quelques heures. Dans les rues les jeunes gens nous touchent avec un grand sourire. Le pays est misérable, retour au bateau pour Beyrouth pendant un mois. Je vis pratiquement sans un sou.J’attrape la fièvre Typhoïde qui met un mois avant de m’envoyer à l’hosto. Retour pour la France, Chypre, Istanbul et Évreux..

En 1970, je m’installe à Nice suis admis à la Villa Arion (École des Beaux Arts) je suis particulièrement l’enseignement de Daniel Zeuzère, et l’esprit Support Surfaces. Je réalise une série de monotypes sur le corps en mouvement. 71 Voyage en Allemagne et Autriche à Vienne je visite le Musée des Beaux Arts j’admire les Bruegel et les Gérôme Boch… André Malraux vient inaugurer officiellement la villa Arson il est magnifique dans cette époque de révolte et d’agitation d’alors ! Les étudiants sont charmés par son discourt et sa culture dans cette période trouble. 1973 Voyage à travers l’Espagne. Nous dormons souvent à la belle étoile où sur des chantiers en constructions à Malaga nous prenons un bateau pour Tanger. Le Maroc sera un grand dépaysement…. Découvre des frésques du Tasili et la peinture de James Ensort.
1974. Mariage avec Anita Ruiz, voyage en Italie.
1975. Exposition au théâtre de Nice relaté par un texte de Raphaël Monticelli dans le journal Le Patriote.
1976. Série de «Peintures empreintes» au sol avec mon corps en mouvement au sol sur des toiles qui ont la taille d’un grand lit. Des empreintes avec des pommes de terre que j’ expose la même année chez Ben Vautier dans sa maison de Saint-Pancrace.
Le galeriste Jean Fournier m’achète une œuvre pour sa collection. À l’occasion d’un premier voyage de vingt mille Kilometres avec les autobus de la compagnie Greyhound de nuit pour éviter les frais d’ hôtels et de découvrir un maximum de régions et des villes importantes San Francisco, Los Angeles, Saint-Louis, Washington. De retour à New York on s’offre une nuit au Chelsea Hôtel. J’ai découvert la peinture américaine de visu dans les grands Musées Américains. A Paris chez Bernard Lamarche Vadel, je dîne en compagnie de Jean Decottex et de Renée son épouse. Il me présente à Jean Pierre Pincemin à qui je vais donner un coup de main à Authon -La-Plaine. Malgré le travail du chantier Chaque jour Jean Pierre peint !
1979. Voyage aux Royaume-Uni. Découverte de la série des toiles lie de vin de Mark Rotko à la Tate Gallery de Londres.
1980. Naisance d’Anaïs Laure. Fréquents voyages avec mon vieux Ford Transit en Italie, Turin, Milan, Genova. Aux U S A à San Francisco et à New York. Je découvre le Gromette Studio, l’espace de Jean Dupuy qui deviendra plus tard la galerie d’Emily Harvey. J’obtiens une aide du Ministère de la culture et de la communication pour ma première exposition à la Galerie Anne Roger à Nice. Je passe treize mois entrecouper par des retours à Nice de 1980 à 1983 en résidence d’artiste à la fondation Marie-Louise Jeanneret à Boissano, Italie. Je fait partie du groupe des artistes de l’atelier de la rue Saint Vincent à Nice avec Jean Borsoto, Denis Castellas, Jacques Chaumard, Patrick Lanneau, Manuel Taraio, et Gérald Thupinier.
Je peins alors de grandes toiles de format rectangulaire également des toiles rondes travaillées dans la matière épaisse. Un peu plus tard, des figures géométriques ayant un lien avec l’architecture romane et gothique s’imposent à mes peintures à l’acrylique que je termine à l’huile pour obtenir des tonalités plus vives.
En 1982. mes peintures sont traitées avec des grandes brosses, les gestes plus amples, faisant resurgir des fragments du corps dansant.
1993. Grandes randonnées et escalades dans le massif du Mercantour, un peu plus tard le Dômes des Écrins.
1984. À New York, exposition personnelle à la Galerie Philippe Chomienne. Dépôt de plusieurs œuvres à la galerie Emily Harvey qui vendra plusieurs peintures en 1985. Exposition également à la Galerie Frank Bustamante.
De retour à Nice. J’exécute en public à la Galerie de La Marine une peinture en compagnie du Jazzman Barney Wilen. Une heure avec Barney Wilen ( La collection du M.A.MAC Nice ) .
1986. Naissance de Fanny Alma.
1989. À Paris je réalise une peinture 340 x 740 cm pour le hall du Théâtre municipale de Rosny-sous-Bois.

1992. Je retourne à la Villa Arson, réalisation de mes deux premiers livres d’artistes dans les ateliers d’éditions avec Raphaël Monticelli  »Les creux de l’ombre », avec Christian Arthaud « «  Le livre des bois ». Je peaufine ma technique de gravure au contact de Mon Chew Wong. Une semaine sur deux je fais l’intérim. Création des éditions Atelier Gestes et Traces.
1994. Acquisition d’une presse  »Taille Douce », me permettant par la suite d’améliorer davantage mes techniques et de réaliser d’avantage de livres d’artistes.

2001. Début d’une série de peintures et de gravures sur le thème du corps et du visage.
2005. Travail approfondi sur le corps et les têtes dans un esprit plus libre et plus abstrait.

2009. A Tétouan au Maroc pour une résidence d’artiste je réalise là-bas neuf gravures eaux-fortes et pointes-sèches. Certaines de ces gravures accompagnent des textes de Marc Kober écrits au Maroc la même année, «  Les Fèves Bleues » 2010 « Un Graveur à Tétouan » 2012 accompagné de six gravures.  C’est le premier livre où je relate mon séjour marocain ainsi que toutes les techniques que j’utilise en gravure. 

Pour la première fois durant l’année 2012, toutes mes toiles sont peintes dans mon atelier La Béate à Cuébris.

2023. La figure a disparu de mon travail, les gestes sont plus larges, plus haut en couleur souvent je termine en gravant dans la pâte encore fraîche pour ramener vers l’avant des tons du dessous. C’est l’amorce d’un travail beaucoup plus abstrait, construit comme les mouvements d’un danseur sur la glace traces provoquée par les lames des patins. Quelques formes en aplats dans ma peinture se répondent à l’intérieur du format. »

Exposition Gérard Seree
Du 30 septembre au 21 octobre 2024
Chapelle des Pénitents Blancs
Du mardi au samedi – De 10h à 12h et de 14h à 18h
Entrée libre.